Être à la hauteur de la responsabilité maritime française
La France est une puissance maritime qui s’ignore. La mer est pourtant une source formidable d’activité dans la bifurcation écologique. 400 000 emplois existent déjà dans ce domaine. On pourrait atteindre un million très rapidement. Mais les technologies marines sont délaissées des pouvoirs publics.
Développer les énergies marines renouvelables (EMR), comme l’hydrolien, dans le cadre du plan de transition énergétique et d’une maîtrise publique des installations et réseaux tout en veillant à concilier les usages en mer
Mettre en œuvre un plan d’urgence pour l’éolien maritime d’un point de vue énergétique et industriel, garantir le développement de la filière au besoin par la nationalisation des activités de General electric (ex Alstom) et Siemens-Gamesa (ex Areva)
Mettre en place un plan de décarbonation de la marine marchande, renforcer le développement de la propulsion vélique et des propulsions moins polluantes
Défendre l’emploi maritime et industriel français contre la concurrence déloyale et le dumping (construction et entretien des parcs éolien maritime, marine marchande, etc)
Relancer les ports français et moderniser les infrastructures portuaires dans une logique multimodale mer-rail-fluvial, de décarbonation et de soutien aux énergies renouvelables
Engager la construction de navires de souveraineté scientifique, militaire et d’approvisionnement stratégique et renforcer la formation de marins français • Demeurer une puissance polaire : augmenter les moyens de l’Institut polaire Paul-Émile Victor, faire aboutir la reconstruction des stations de recherche en Antarctique, se doter d’un brise-glace en soutien à la recherche océanographique