Garantir la souveraineté numérique de la France
La mise en réseau mondiale permet de nouvelles coopérations à travers la circulation des idées, des paroles et des écrits. Elle doit se faire dans un cadre international garantissant la maîtrise publique et démocratique d’Internet : la France ne doit pas dépendre d’autres pays et des multinationales comme les Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft (GAFAM). Elle doit pouvoir prendre ses propres décisions.
Garantir la neutralité du Net, c’est à dire l’accès égal de chacun et l’égalité de traitement
Passer sous contrôle public les infrastructures du numérique et des télécommunications et les relocaliser
Construire un cloud véritablement public, composé de data centers publics interconnectés
Créer une agence publique des logiciels libres chargée de planifier leur développement stratégique domaine par domaine en identifiant les manques et en finançant les projets-clés
Généraliser l’usage des logiciels libres dans les administrations publiques et l’Éducation nationale
Permettre à tous les citoyens et à toutes les entreprises l’accès à des services et logiciels en ligne hébergés sur des serveurs français de droit français et développer progressivement une offre publique pour les services numériques essentiels : moteur de recherche, paiements en ligne, etc.
Refuser la censure privée sur les réseaux sociaux opérée par les GAFAM
Garantir l’hébergement des données des services publics français et des entreprises essentielles sur des serveurs de droit français situés en France
Défendre une gouvernance mondiale d’Internet en établissant une agence consacrée à l’ONU
Favoriser la coopération entre les États pour développer des solutions numériques émancipées des GAFAM
Renforcer l’excellence française dans le virtuel, soutenir les créations françaises dans un but émancipateur
Créer un centre national du jeu vidéo et développer une filière publique de formation dans ce domaine
Créer la mission nationale de maîtrise de l’intelligence artificielle composée de chercheurs de disciplines scientifiques diverses, d’ingénieurs et de parlementaires ayant pour mission de déterminer des chantiers pour développer des applications de l’intelligence artificielle utiles aux besoins sociaux et écologiques
Interdire certains usages de l’intelligence artificielle et du « big data » qui vont à l’encontre des droits sociaux : identifications biométriques, surveillance pour l’évaluation des droits sociaux, gestion des flux migratoires, notation des individus pour l’attribution de crédits, etc.
Créer une fonderie française pour microprocesseurs
Réduire l’impact écologique du numérique (réglementations sur l’obsolescence programmée, politiques incitatives sur le low-code, indice carbone sur le Web…)
Baisser la production de chaleur et la consommation électrique des data centers et soumettre ceux-ci à une autorisation de construction