La France insoumise dénonce avec la plus grande fermeté les attaques récurrentes et orchestrées contre l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), et plus particulièrement contre les Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS). Ces institutions sont le pilier essentiel d’un autre modèle économique, fondé sur des valeurs de solidarité, d’inclusion et de durabilité, qui rompt avec les logiques de prédation du capitalisme financier.
Ce n’est pas un hasard si la droite et l’extrême droite multiplient les attaques contre l’ESS. Elles s’inscrivent dans une vision réactionnaire de la société, où l’intérêt général est sacrifié au profit d’intérêts privés. L’ESS est non seulement un vecteur d’innovation sociale, mais elle constitue également un rempart contre les inégalités. Elle offre des solutions concrètes aux défis sociaux et environnementaux, en plaçant l’humain et l’environnement au cœur de l’économie et des territoires.
Ces offensives dignes du trumpisme sont dangereuses pour notre industrie et notre indépendance. Alors que 68 000 fermetures d’entreprises sont prévues en 2025, l’ESS permet par exemple la reprise d’entreprises par les salariés eux-mêmes, en coopératives, comme dans le cas emblématique de Duralex, qui ne peuvent alors plus être délocalisées.
La France insoumise fait de l’ESS un levier central de la bifurcation écologique, sociale et solidaire. Dans notre programme L’Avenir en commun, nous souhaitons favoriser le développement des sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) et des sociétés coopératives et participatives (SCOP), qui permettront de développer des services communs de proximité dont la responsabilité sera partagée entre citoyens, usagers, salariés, ainsi que partenaires publics et privés. Parce que les politiques de relocalisation et de production ne peuvent pas se faire qu’au niveau national, nous portons également dans notre programme pour les élections municipales de 2026 l’embauche d’experts reprise d’entreprise au niveau intercommunal pour accompagner et soutenir les salariés pour la reprise d’entreprises, notamment en société coopérative.
La France insoumise appelle à une mobilisation générale pour défendre les CRESS et l’ensemble du secteur. L’ESS n’est pas une alternative marginale : elle est le cœur battant d’une économie au service de l’intérêt général, d’une société fondée sur l’entraide, la solidarité et la justice sociale.
