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Chantier cadre : Retrouver les moyens d’agir, financer nos ambitions

Chantier cadre : Retrouver les moyens d’agir, financer nos ambitions

Les mesures de Place Publique : 

  • Libérer des marges de manœuvre en supprimant les dépenses inefficaces, en éliminant les niches fiscales injustifiées, en réformant les systèmes conduisant à des dépenses superflues et en faisant contribuer les ultra-riches à la solidarité nationale.
  • Investir dans des politiques publiques à fort impact social et économique : prévention en santé, accès à l’emploi, réduction des inégalités, éducation, protection contre les discriminations et violences, transition écologique…
  • Des investissements aujourd’hui qui permettront à terme une baisse durable des dépenses de l’État. Assainir durablement les finances publiques par une trajectoire crédible de désendettement, pour emprunter à des conditions plus favorables et investir dans l’avenir.
  • Suppression des avantages fiscaux inefficaces ou injustifiés, notamment ceux qui profitent aux grandes entreprises ou aux ultra-riches, sans réelle utilité économique.
  • Effort fiscal nouveau, ciblé sur les très hauts patrimoines et les grands groupes, pour contrer leur optimisation fiscale, afin qu’ils contribuent équitablement à la solidarité nationale.
  • Rééquilibrage de la fiscalité entre le travail, le capital et l’héritage, pour rendre notre système plus juste et plus efficace.
  • Mise en place d’un mécanisme automatique de taxation des superprofits des multinationales et des profiteurs de guerre.
  • Supprimer des niches fiscales inefficaces et inefficientes.
  • Renforcer la fiscalité écologique, avec la suppression des niches polluantes et des exemptions injustifiables.
  • Améliorer l’efficacité de la dépense publique partout : chaque euro dépensé doit rapporter socialement, écologiquement et économiquement. Chaque investissement supplémentaire sera justifié par un audit sur l’absence de gaspillage dans le système tel qu’il fonctionne. Il ne s’agit pas pour nous de faire toujours plus, mais de faire mieux et d’obtenir plus de résultats.

Désaccords : 

  • Place Publique reprend dans son programme le vocabulaire et la logique de la droite en assurant vouloir « assainir durablement les finances publiques par une trajectoire crédible de désendettement, pour emprunter à des conditions plus favorables et investir dans l’avenir » et assure que « chaque investissement supplémentaire sera justifié par un audit sur l’absence de gaspillage dans le système tel qu’il fonctionne ».
  • Aucune remise en question des règles budgétaires européennes qui imposent l’austérité ou des directives qui imposent le détricotage des services publics.

Des objectifs flous :

  • Malgré plusieurs occurrences de la nécessité de supprimer les niches fiscales inefficaces et inneficientes, les mesures budgétaires proposée par Place Publique manquent grandement d’objectifs chiffrés
    • Un effort fiscal est prévu sur les très hauts patrimoines et les grands groupes : est-ce l’équivalent de la taxe Zucman prévue par L’Avenir en commun à hauteur de 2% sur le patrimoine des milliardaires ?
    • Quid des mesures de justices fiscales largement portées à gauche et présentes dans le programme du NFP, est-ce que Place Publique y renonce ?
      • Progressivité de l’impôt sur le revenu à 14 tranches ;
      • Rendre la CSG progressive ;
      • Rétablir un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) renforcé avec un volet climatique ;
      • Supprimer la flat tax et rétablir l’exit tax ; 
      • Réformer l’impôt sur l’héritage pour le rendre plus progressif en ciblant les plus hauts patrimoines et instaurer un héritage maximum (12 millions d’euros dans L’Avenir en commun) ; 
      • Instaurer une taxe kilométrique sur les produits importés ; 
      • Faire de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale une priorité : débloquer les moyens humains et financiers nécessaires, prendre des initiatives en lien avec tous les pays décidés à mener cette lutte.
    • Les seules mesures de recettes « précises » sont la mise en place d’une taxation des superprofits qui interviendrait lors des prochaines crises et la suppression des niches fiscales polluantes. 
    • « Toute ambition politique sérieuse doit s’appuyer sur des moyens concrets et une vision macroéconomique claire et maîtrisée » : pourtant, le programme ne présente aucune estimation du coût budgétaire des mesures ni des moyens dégagés, encore moins d’analyse de l’impact macroéconomique. 
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