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Comparateur Place Publique 2025 – Bien vivre sur son territoire

Comparateur Place Publique 2025 – Bien vivre sur son territoire

Chantier 31 : Faire un plan Marshall pour le logement

Les mesures de Place Publique : 

  • Créer un fonds national pour aider les collectivités à acquérir du foncier et y développer du logement abordable, inciter à la densification des zones périurbaines, accélérer la construction de logements sociaux en réhaussant les objectifs nationaux annuels, via des contrats territoriaux adaptés aux besoins réels des territoires et à l’exigence de mixité sociale.
  • Développer les logements en Bail Réel Solidaire (BRS) pour en faire une offre de masse pour que les ménages accèdent à la propriété, le BRS permettant d’acheter un logement sans le terrain afin de réduire les prix.
  • Mettre la rénovation énergétique au cœur de notre stratégie et accélérer la rénovation des passoires thermiques simplifiant et refondant les normes pour faciliter les travaux et l’usage des matériaux biosourcés.
  • Lutter contre la vacance et libérer les espaces vides, accompagner les petits propriétaires, élargir le droit de préemption des collectivités pour reprendre la main sur les immeubles vides ou dégradés, renforcer la fiscalité sur la vacance longue avec des barèmes progressifs et dissuasifs pour lutter contre la rétention spéculative. Encadrer les loyers dans les zones en grande tension pour garantir l’accès au logement aux ménages modestes.
  • Étendre le dispositif Visale (caution garantie pour le locataire) en élargissant les publics éligibles et en allongeant sa durée pour mieux garantir les loyers, abroger la loi Kasbarian au profit d’un dispositif plus équilibré, combinant indemnisation rapide des bailleurs en cas d’impayés et accompagnement renforcé des locataires.
  • Réguler et maîtriser davantage les meublés touristiques comme au Pays basque et en Suisse pour limiter les activités des plateformes telles que Airbnb.
  • Lancer un programme “logement d’abord” pour mettre fin au scandale du sans-abrisme en faisant du logement stable le point de départ de l’insertion, à l’instar du modèle finlandais.

Désaccords : 

  • Place Publique adopte une logique contractuelle, incitative et fondée sur les outils existants, avec quelques réformes ciblées. L’Avenir en commun propose une rupture systémique, avec des objectifs chiffrés ambitieux (200 000 logements sociaux construits par an pendant 5 ans), une planification nationale contraignante, le renforcement de la SRU, des réquisitions, et la sécurité sociale du logement.

Mesures moins-disantes ou absentes :

  • Sur la rénovation des passoires thermiques, Place Publique mise sur la simplification réglementaire et l’incitation. L’Avenir en commun mise sur un plan national contraignant et global avec financement public massif et encadrement. 
  • Sur la garantie des loyers, Place Publique propose un élargissement du dispositif existant là où L’Avenir en commun propose une refonte du système avec création d’une caisse universelle gérée paritairement et financée par cotisation.
  • Sur la location des meublés touristiques de courte durée, L’Avenir en commun est beaucoup plus précis notamment sur le plafond (une durée de 60 jours par an), impose un régime d’autorisation et mobilise la fiscalité pour soumettre à l’impôt les plateformes comme Airbnb. 

Des objectifs flous : 

  • Place Publique annonce vouloir mettre fin au sans-abrisme, mais on ne sait pas comment ils souhaitent le mettre en place. La France insoumise a un plan complet sur le sujet déclinant de nombreuses mesures du logement d’urgence au logement pérenne et des moyens mobilisés (3,7 milliards d’euros). 

Chantier 32 : Renouer avec l’égalité en Outre-mer

Les mesures de Place Publique : 

  • Démanteler les conglomérats et les concentrations qui contribuent à la vie chère, en mobilisant les autorités de concurrence, accompagner la sortie des monocultures et renforcer l’agriculture locale.
  • Flécher une part des revenus de l’octroi de mer vers des projets d’investissements locaux en fixant un seuil minimum dédié à ces politiques.
  • Plafonner les prix des biens de première nécessité et des produits essentiels, pour aller au-delà du bouclier qualité-prix, assurer une égalité des tarifs de télécommunication et des livres avec la métropole.
  • Mettre en place un plan « Eau DOM » adapté aux besoins locaux, moderniser les réseaux, améliorer leur gouvernance et garantir l’accès à l’eau.
  • Adapter les transports aux spécificités ultramarines en développant mobilités douces (vélo) et alternatives collectives (bus, téléphériques urbains, liaisons maritimes).
  • Réhabiliter les milieux naturels dégradés et renforcer la résilience aux catastrophes naturelles, en travaillant à la restauration des sols et des milieux, à un plan visant la mise aux normes des infrastructures, au suivi des abris collectifs résistants et autosuffisants ou à l’enfouissement des réseaux.
  • En Nouvelle-Calédonie, renouer avec l’esprit des accords de Nouméa, un dialogue respectueux et une co-construction politique.

Mesures moins-disantes ou absentes :

  • Sur la vie chère, L’Avenir en commun précise les outils pour lutter contre et veut explicitement contrôler centrales d’achat et les marges.
  • Accès à l’eau : Place Publique propose un plan « Eau DOM » pour la modernisation des réseaux et l’accès. L’Avenir en commun est beaucoup plus volontariste et assume une forte responsabilisation de l’État : régie publique, financement massif des infrastructures, annulation des dettes liées à des services non rendus.
  • Sur les enjeux de dépollution, aucune mention du chlordécone ou encore des essais nucléaires français et de l’enjeu d’indemnisation des victimes et de réparation intégrale.
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