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Comparateur Place Publique 2025 – Embrasser et maîtriser la révolution technologique

Comparateur Place Publique 2025 – Embrasser et maîtriser la révolution technologique

Chantier 7 : ”IA, 2030” faire de la France la locomotive d’une IA plus sûre

Les mesures de Place Publique :

  • Créer une grande Agence industrielle du numérique et de l’IA, avec un budget financé par France 2030, la BPI et une hausse ciblée de la taxe GAFAM, qui pilotera un plan national d’investissement dans les infrastructures algorithmiques d’intérêt général : logiciels libres, données ouvertes, IA souveraine, gouvernance partagée…
  • Lancer un accélérateur – c’est-à-dire un programme de soutien intensif aux projets innovants – dédié au financement des innovations de rupture comme une intelligence artificielle sûre dès sa conception, avec du matériel et des infrastructures adaptés.
  • Ouvrir un campus international de l’IA pour former ensemble codeurs, juristes et scientifiques…
  • Faire de l’IA un levier de transformation des Services Publics – plus accessibles, plus rapides, plus intelligents – en investissant massivement dans les usages à fort impact social (santé, éducation, transition écologique).
  • Impulser un traité international de l’IA qui poserait les bases d’une régulation internationale des usages de l’IA dans les domaines à très haut risque.

Désaccords : 

  • Encore une fois, Place Publique s’en remet aux start-up et entreprises privées. L’Avenir en commun refuse le partenariat public-privé et prône une planification publique tournée vers l’intérêt général, les communs numériques et les besoins sociaux sans dépendance aux circuits financiers existants. Seul un pilotage collectif public permet de concilier des objectifs d’utilité sociale et écologique.
  • Place Publique se place dans un solutionnisme technologique total sans mettre de garde-fou. L’Avenir en commun prévoit d’interdire certains usages de l’intelligence artificielle et du “big data” qui vont à l’encontre des droits sociaux : discriminations algorithmiques racistes ou sexistes, identifications. biométriques, surveillance pour l’évaluation des droits sociaux, gestion des flux migratoires, notation des individus pour l’attribution de crédits, etc.

Mesures moins-disantes ou absentes : 

  • L’Avenir en commun prévoit une gouvernance mondiale du numérique sous l’égide de l’ONU plutôt que via des traités intergouvernementaux soumis aux rapports de force. 
  • Si Place Publique imagine des infrastructures algorithmiques, rien sur la simple couverture du territoire national par la fibre.

Chantier 8 : Reprendre le contrôle sur les grandes plateformes 

Les mesures de Place Publique :

  • Sortir de la dépendance aux GAFAM en 5 ans, en créant un fonds souverain européen pour investir dans les alternatives numériques libres et européennes et faire émerger des champions européens de l’innovation et de l’IA, en contrecarrant les monopoles technologiques des GAFAM et BATX par une régulation renforcée et des sanctions contre les abus de position dominante.
  • Combattre les algorithmes toxiques des réseaux sociaux qui développent les addictions pour redonner le choix au citoyen, en imposant des règles strictes dès la conception.
  • Créer une Autorité indépendante de protection des mineurs en ligne, inspirée de la KJM allemande, chargée de réguler les contenus numériques accessibles aux mineurs et qui mettra en place un cadre strict incluant la vérification de l’âge et la classification des contenus.
  • Interdire les réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.
  • Bannir Tik Tok, plateforme qui concentre les pires dérives des réseaux sociaux, menace notre souveraineté et déstabilise nos démocraties.

Désaccords : 

  • Place publique choisit encore une fois de mettre en place des champions européens, L’Avenir en commun lui se place dans une approche de souveraineté pour que la France ne dépende pas d’autres pays et de multinationales. Nous proposons de favoriser la coopération entre les États sans forcément passer par le cadre européen. 
  • Place Publique se place dans une approche répressive et capitularde : interdiction des réseaux sociaux, bannissement de Tik Tok, plutôt que d’en réguler les contenus. Ces mesures ne sont pas efficaces et peuvent porter atteinte aux droits des usagers. La majorité numérique est un principe qui doit être défendu avec des politiques de prévention afin d’accompagner les usages des réseaux sociaux. 

Mesures moins-disantes ou absentes : 

  • Place Publique prévoit de créer une nouvelle autorité, sans renforcer celles qui existent déjà. Pour lutter contre la haine et les violences en ligne, L’Avenir en commun prévoit de doubler les moyens humains de la plateforme PHAROS.
  • Aucune mesure pour lutter contre la censure privée sur les réseaux sociaux opérée par les GAFAM, ni de création de plateformes de contenus publics (comme la médiathèque nationale en ligne proposée par L’Avenir en commun).
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