Le 10 décembre est la journée internationale pour les droits des animaux. Des manifestations ont lieu un peu partout en France les 9 et 10 décembre, auxquelles se rendront les membres de la France insoumise.
La condition animale est un sujet éminemment politique, dont la France insoumise s’est emparée en se dotant d’un livret thématique entièrement consacré à la question et en portant un nombre important de revendications et de propositions de progrès pour les animaux.
Si le droit français se préoccupe dans une certaine mesure de cette question, que cela soit dans le code pénal, le code rural ou le code de l’environnement, les animaux, en fonction de leur statut (de compagnie, d’élevage ou sauvage), ne bénéficient pas des mêmes protections.
Trafics, abandons, actes de cruauté : les animaux de compagnie sont formellement protégés en droit français. Il n’en demeure pas moins que les peines infligées apparaissent peu dissuasives et les sanctions bien trop rares. La situation est bien plus difficile pour les animaux d’élevage, qu’ils soient à destination de la consommation humaine ou de l’expérimentation scientifique. En effet, si la loi encadre ces pratiques, les traitements infligés à ces êtres sensibles ne sont pas dignes de notre humanité : expérimentations médicales inutiles, broyage des poussins, castration à vif et claquage des porcelets, débecquage, transport d’animaux vivants sur des milliers de kilomètres, conditions d’abattage, toutes ces pratiques ne sont ni suffisamment encadrées ni suffisamment sanctionnées.
Hautement symbolique et pourtant très majoritairement contestée, la France admet encore aujourd’hui cette exception culturelle qu’est la corrida, summum de la violence sur cet animal sensible qu’est le taureau. Les chasses dites cruelles, sont également toujours autorisées en France, et ce malgré les mobilisations massives des associations et une opinion publique largement défavorable. Toujours concernant la chasse, et malgré des décisions récentes du conseil d’État et les classements en espèces protégées, des espèces en voie de disparition continuent d’être abattues tous les ans : oiseaux migrateurs, ours, loups… Les animaux souffrent des enjeux contradictoires autour des questions environnementales, médicales, agroalimentaires, culturelles, sociétales et évidemment, souffrent du poids des lobbys de toute sorte.
L’Avenir en commun est le programme politique qui se saisit avec courage de ces questions, pour améliorer le sort de tous les animaux, et élargir encore davantage notre cercle de compassion. Notre programme et nos élu·es portent des mesures fortes :
- la révision et l’amélioration des normes d’élevage pour sortir de l’agriculture et des élevages intensifs
- la planification de l’essor des protéines végétales afin de réduire notre consommation de protéines d’origine animale
- l’interdiction de certaines pratiques telles que la corrida, les chasses dites traditionnelles, la castration des cochons à vif ou le plumage des oiseaux vivants
- la mise en œuvre d’alternatives à l’expérimentation animale
- la protection des espèces sauvages et le renforcement des textes préservant les espèces en danger
- une législation punissant la cruauté sur les animaux sauvages et liminaires