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En finir avec la souffrance au travail

Qui n’a pas entendu parler du burn-out ou de surmenage dû au travail ? Ces maux sont devenus fréquents, plus reconnus aussi. Dans certaines professions ou entreprises, le mal est si grave que des employés en viennent à se suicider.

Souffrir au travail n’est pas naturel et encore moins nécessaire. Le progrès social et humain, c’est même tout l’inverse.

Chaque année, on déplore 1000 morts au travail : accidentés sur des sites dangereux, atteints de maladies professionnelles incurables, résolus au suicide face à des situations insupportables. Chaque année, des millions de personnes sont marquées par leurs conditions de travail : cela va des douleurs physiques dues à des charges ou postures à des souffrances morales. Pour nous, le travail doit être une activité sans danger évitable : utile, émancipatrice et respectueuse de la personne.

Reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle
Doubler les effectifs de l’inspection du travail
Renforcer la médecine du travail, en l’intégrant au service public de santé, en restaurant la visite médicale obligatoire à l’embauche et les visites périodiques dans la carrière, y compris durant les périodes de chômage
Restaurer les Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), augmenter leurs moyens et rendre leurs avis contraignants
Inscrire tous les produits cancérogènes pointés par le Centre international de recherche sur le cancer dans les facteurs de maladies professionnelles, dont les pesticides
Faire du nombre d’accidents du travail un critère de sélection dans l’accès aux marchés publics
Rendre effectif le droit à la déconnexion et encadrer le télétravail

À savoir

  • 63% des Français sont pour l’abrogation des lois travail initiées par François Hollande et Emmanuel Macron (Harris Interactive, juillet 2021)
  • 81% des Français s’expriment en faveur de la reconnaissance du burn-out comme une maladie professionnelle (Harris Interactive, janvier 2018)