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Questionnaire : La Planification écologique​

Les résultats du questionnaire numéro 2, relatifs au 2e des Cahiers de l’Avenir en commun, La Planification écologique, sont riches en enseignements et utiles pour l’actualisation de notre programme.

D’abord, ils montrent une prise de conscience de l’urgence sociale et écologique et la volonté de rompre avec le modèle économique actuel. Plus de 95 % des répondants soutiennent, en effet, la création d’un nouvel indicateur de progrès humain : 38 % d’entre eux souhaitent qu’il intègre le coût des dégâts écologiques, 34 % le niveau de bien-être personnel et 24 % les services rendus par les activités sociales ou culturelles.

Les résultats démontrent également un attachement à la participation citoyenne dans le cadre de la planification écologique. À la question, « Comment faire participer les citoyens à l’élaboration de la planification écologique ? », 50 % sollicitent l’organisation de débats locaux par les municipalités, 23 % la création d’un comité tiré au sort et 21 % la participation des syndicats, comités d’entreprises et associations. Seuls 6 % semblent désapprouver la participation citoyenne en choisissant « Aucune de ces propositions ». De même, l’immense majorité des répondants (95%) réclame une participation populaire dans l’élaboration de la politique forestière.

Parmi les propositions pour lutter contre la crise agricole et alimentaire, la proposition d’encadrer les prix des produits alimentaires est massivement approuvée par plus de 96 % des répondants. 93 % souhaitent notamment encadrer le rapport entre le prix de vente au consommateur et le prix d’achat. 

Face à la malbouffe, la proposition d’enseigner la nutrition et l’alimentation à l’école primaire et au collège est aussi largement soutenue avec plus de 91 % d’approbation. 92 % sont même en faveur de mesures contre les produits ultra-transformés. Les soutiens sont divisés entre ceux qui défendent la fixation par décret d’un taux maximum de sel, sucre et acide gras saturé (57%) et ceux qui souhaitent taxer fortement les produits transformés comportant une forte teneur en sel, sucre et acide gras saturé (35 %).

Sur la politique des transports, nos propositions sont en adéquation avec les aspirations des répondants : 68 % d’entre eux estiment que la gratuité pour les jeunes et les sans-emploi est la mesure prioritaire pour rendre les transports collectifs accessibles à tous. Pour rendre le secteur du transport plus écologique, remettre en circulation les trains de fret a également été désigné comme une priorité par 65 % des répondants. 

L’Avenir en commun propose également la création d’un service citoyen affecté à des tâches d’utilité publique rendus nécessaires par le changement climatique. Si 98 % approuvent cette idée, les participants sont partagés sur les modalités de ce service citoyen : 44 % pensent qu’il devrait être obligatoire pour tous les jeunes et 26 % qu’il devrait concerner également des adultes.

Sur les enjeux de la crise sanitaire, une idée nouvelle non issue de l’Avenir en commun est soutenue par 69 % des répondants : reconnaître les épidémies et pandémies au titre des catastrophes naturelles.

Les participants aux questionnaires partagent aussi avec notre programme le souhait de rompre avec la maltraitance animale. Les trois propositions soumises sont largement approuvées : l’interdiction des “fermes-usines” obtient 46 %, abolir les pratiques les plus cruelles des élevages industriels 35 % et développer au maximum les alternatives aux protéines carnées dans la restauration collective 15 %. Seuls 3 % des participants jugent qu’aucune des mesures contre la maltraitance animale n’est prioritaire.

La relocalisation de la production en France, axe majeur de ce cahier, fait quasiment l’unanimité (98 %). Les avis divergent néanmoins sur la mesure prioritaire pour atteindre cet objectif : 40 % jugent qu’il faut d’abord favoriser les producteurs locaux pour la commande publique, 32 % mettre en place des droits de douane sur critères écologiques et 26 % sortir de l’Organisation mondiale du commerce.

Les reste de nos propositions sur les enjeux écologiques font, elles aussi, l’objet d’une adhésion massive : 95 % pour limiter la place de la publicité, 84 % pour imposer des contreparties aux aides publiques versées par l’État aux grandes entreprises ou contrôler l’usage qu’elles font des aides et 94 % pour recourir massivement au vrac ou développer un système de consigne.

À propos de l'Avenir en Commun

L’Avenir en commun est le programme porté par Jean-Luc Mélenchon.

Co-écrit par des milliers de citoyens, il a été choisi par 7 millions d’électeurs en 2017 et en 2022.