Pour une politique migratoire humaniste et réaliste
L’émigration forcée est toujours une double souffrance : ne pas être chez soi où l’on vit, et ne plus être chez soi d’où l’on vient. Les migrations sont un sujet trop sérieux pour les réduire à des surenchères. La première tâche est de permettre à chacun de vivre chez soi, auprès de ses proches et de ses amis. Pour cela, il faut arrêter les guerres, les accords commerciaux qui détruisent les économies et affronter le changement climatique.
Renforcer l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et organiser une conférence annuelle sur les migrations
S’opposer aux accords commerciaux inégaux afin d’éviter aux migrants de devoir fuir leur pays
Agir contre les conséquences des bouleversements climatiques par des transferts de technologies et de l’aide financière et matérielle
Sortir de l’impasse de la politique de Schengen et Frontex
Assumer notre devoir d’humanité envers les réfugiés
Faciliter l’accès aux visas, régulariser les travailleurs, étudiants, parents d’enfants scolarisés et instituer la carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence
Créer un statut de « détresse environnementale » apportant une protection temporaire pouvant devenir durable en fonction de la gravité de la catastrophe ayant entraîné la migration
Suspendre le règlement Dublin, renégocier les accords du Touquet
Prendre en charge les personnes migrantes grâce à des structures d’accueil et d’hébergement en nombre suffisant sur tout le territoire, en finir avec le délit de solidarité, créer un guichet unique d’accueil
Garantir pleinement le droit d’asile notamment en prenant le temps d’étudier chaque dossier
Abroger la loi asile et immigration
À savoir
- 83% des Français sont favorables à un plan de co-développement initié par la France pour prévenir les migrations forcées (Harris Interactive, juillet 2021)