Refuser le libre-échange, instaurer un protectionnisme écologique et la coopération économique
La mondialisation néolibérale est d’abord la globalisation de la finance, la concentration des pollutions, la propagation des épidémies et le déménagement permanent du monde pour le seul profit des multinationales au détriment des peuples et de l’environnement. La compétition de tous contre tous qu’elle instaure signifie désindustrialisation, chômage de masse, émigration forcée, destruction des productions vivrières, etc. Le protectionnisme écologique est la seule réponse rendant possibles un codéveloppement au service des peuples et la préservation d’un écosystème compatible avec une vie humaine digne.
Porter au sein du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) des propositions de rupture avec le néolibéralisme international, et réinvestir la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED)
Intégrer le respect des règles fondamentales de l’Organisation internationale du travail dans les accords commerciaux
Agir pour l’adoption à l’ONU d’un règlement contraignant les multinationales à respecter des normes sociales et environnementales
Œuvrer à un règlement collectif des dettes publiques, indépendamment des mécanismes du marché, dans le cadre de la résolution votée par l’Assemblée générale de l’ONU en 2015