Étendre les protections du droit international aux biens communs planétaires
La crise écologique ne connaît pas les frontières administratives. Ce qu’un pays rejette dans l’air sera aussi respiré par ses voisins. Ce qu’il déverse dans l’eau échouera sur la côte à l’autre bout du monde. Les responsabilités sont forcément collectives. Les entreprises criminelles et les pollueurs de masse doivent répondre de leurs actes. Il est donc temps d’élargir le droit international à l’impératif climatique et écologique.
Reconnaître un crime d’écocide
Soutenir la création d’un tribunal international de justice climatique et environnementale
Créer un tribunal international de justice économique pour juger les crimes financiers transnationaux
Élargir le dispositif de la licence d’office et lever les brevets sur les vaccins et autres moyens médicaux de lutte contre les pandémies
Soutenir activement les négociations en cours d’un traité contraignant les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement
Soutenir activement les négociations en cours d’un traité international de lutte contre les plastiques
Faire de la question de l’eau, de sa protection et de son accès pour tous un enjeu prioritaire de la politique internationale et de coopération de la France
Jouer un rôle actif dans les négociations pour un traité international de protection des grands fonds marins
Défendre la gestion des pôles Arctique et antarctique comme des biens communs de l’humanité, protégés des activités économiques qui pourraient détruire leurs écosystèmes par le pillage de leurs ressources sous-marines tels les minerais ou les hydrocarbures