Faire la révolution citoyenne
Et vous, législateurs, souvenez-vous que vous n’êtes point les représentants d’une caste privilégiée, mais ceux du peuple français, n’oubliez pas que la source de l’ordre, c’est la justice, que le plus sûr garant de la tranquillité publique, c’est le bonheur des citoyens.
— Robespierre,, Discours à la Convention sur les subsistances, 2 décembre 1792
Sans l’autorité d’un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L’autorité d’un seul, c’est un crime. Ce que nous voulons, c’est l’autorité de tous.
— Louise Michel,, Plaidoirie devant la cour d’assises de la Seine, 22 juin 1883
La Ve République a fait son temps. Une petite caste de privilégiés, dirigée par le président-monarque, désorganise l’État et dirige à son profit. Macron piétine même le résultat des élections, comme l’avait été le résultat du vote des français lors du référendum sur la constitution européenne en 2005. Ce système dresse les Français les uns contre les autres. Il efface le peuple au profit d’une dérive autoritaire toujours plus marquée. La France d’aujourd’hui n’a plus le visage de 1958, quand la Constitution actuelle a été adoptée. À cette nouvelle France doit correspondre une nouvelle République. Ce sera le moyen pour le peuple de se refonder en écrivant lui-même les règles du jeu : la nouvelle Constitution. La révolution citoyenne vise à faire progresser partout la démocratie et l’intervention populaire : dans les institutions mais aussi dans la ville, et dans l’entreprise. Elle veut établir le primat de l’intérêt général sur les intérêts particuliers des ultra-riches et des plus gros propriétaires du pays. Enfin, la France doit renouer avec l’amour de la liberté.