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Des communes engagées pour la condition animale

En cinquante ans, l’humanité a fait disparaître 69 % de la population d’animaux vertébrés sauvages. En détruisant et en morcelant les habitats ou en les chassant, elle empêche ces animaux de se nourrir, de se déplacer et de se reproduire. Les animaux qu’elle a domestiqués ne sont pas pour autant mieux lotis. La souffrance des animaux enfermés dans les zoos a été prouvée par de nombreuses études, tandis que trop de propriétaires abandonnent ou maltraitent leur animal de compagnie (200 000 chats et chiens par an en France). Les communes, par leur présence au plus près du terrain, ont la possibilité d’enfin pouvoir faire traiter tous les animaux comme les êtres sentients et sensibles qu’ils sont.

Précisions méthodologiques :

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  • La boîte à outils programmatique insoumise pour les municipales n’a pas vocation à remplacer le programme de chaque liste soutenue par la France insoumise dans les communes.
  • Les insoumis·es ont adopté à l’occasion de leur Assemblée représentative de décembre 2024, 9 garanties programmatiques qui constituent les points de programme qui doivent absolument être présents dans un programme municipal pour qu’il soit soutenu par la France insoumise.
  • La présente boîte à outils a vocation à lister, thème par thème, les mesures qui peuvent constituer un programme de rupture complet et couvrant tous les domaines de l’action publique municipale. Elle est à la disposition des insoumis·es pour les aider et les guider dans le travail programmatique local, qu’elle ne remplace pas.
  • Dans le but d’aider à constituer des programmes « prêt à gouverner », chaque mesure (407 en tout) est accompagnée de précisions sur le type de commune qu’elle concerne (petites communes / moyennes communes / grandes communes / toutes communes), sur le partage des compétences entre niveau communal et intercommunal, sur le coût des
    mesures Cout 0Coût 1Coût 2Coût 3

    Bien sûr, toutes ces qualifications sont des estimations.

  • Les insoumis·es comptent déjà dans leurs rangs des élu·es locaux. Là où ils sont, ils tâchent de mettre en place des politiques de rupture. Quelques exemples de ce que ces élu·es font sont disséminés dans la boîte à outils.
  • Un programme municipal se déploie sur un mandat de 6 ans. Certaines ruptures proposées par les insoumis·es mettront plusieurs années à être mise en œuvre, même si tout commencera à l’être dès le premier jour. Mais d’autres peuvent en quelques mois produire des effets notables sur la vie des gens. C’est le sens des mesures regroupées sous la catégorie « Ce qui peut changer dès la première année du mandat » en début de chaque partie. Ces regroupements ne sont pas exhaustifs, ils visent plutôt à montrer très concrètement comment l’étape communaliste de la révolution citoyenne peut faire entrer le pays dans une nouvelle ère politique.
  • Interdire sur le territoire communal les pratiques de chasse et de pêche cruelles : chasse à courre, chasse à la glue, piégeage et déterrage, chasse en enclos, empoissonnement dans le but de pêcher…
    Toutes communes

  • Interdire les cirques et les parcs aquatiques exploitant des animaux sauvages ainsi que toute exploitation à des fins de représentation, détention et reproduction d’animaux sauvages
    Toutes communes

  • Aménager, notamment dans les zones urbaines denses et les zones de monocultures, des espaces refuges pour les animaux sauvages et maintenir des friches en particulier pour les pollinisateurs sauvages
    Toutes communes

  • Remplacer les zoos fermés où les animaux sont en captivité par des sanctuaires, lieux à la fois de découverte, de préservation d’espèces menacées comme de recherche, tout particulièrement sur la réintroduction des animaux dans leur habitat naturel
    Moyennes et grandes communes

  • Favoriser l’implantation de centres de soins vétérinaires publics et accessibles pour les animaux domestiques ou sauvages
    Moyennes et grandes communes, intercommunalités

  • Accompagner et organiser la stérilisation des chats errants par les municipalités via la signature d’une convention avec une ou plusieurs associations pour la capture, la stérilisation et l’identification des chats des rues jusqu’à leur remise en liberté à l’appui de dispositifs tels que Chatipi ou leur placements en refuge
    Toutes communes

  • Garantir la transparence de l’activité des fourrières en publiant sur le site de la commune un bilan annuel de leur activité (précisant le nombre d’animaux capturés, identifiés, stérilisés, euthanasiés, relâchés, remis à leur propriétaire, etc.)
    Toutes communes

  • Attribuer une délégation relative à la condition animale à un·e membre du conseil municipal
    Toutes communes

  • Lutter contre la prolifération des animaux liminaires en privilégiant les solutions non cruelles quand elles existent (ultrasons, stérilisations, pigeonniers contraceptifs…)
    Toutes communes

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