L’harmonie des êtres humains entre eux
“Mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n’est pas fait, le devoir n’est pas rempli. » — Victor Hugo, Discours à l’Assemblée nationale, 9 juillet 1849
« Il ne doit plus y avoir de place, pas plus entre les individus qu’entre les collectivités, pour des relations de maîtres à serviteurs, mais il doit s’établir une fraternité agissante aux termes de laquelle il y aura une France plus que jamais unie et diverse, multiple et harmonieuse, dont il est permis d’attendre les plus hautes révélations. » — Aimé Césaire, Discours à l’Assemblée nationale, 12 mars 1946
La nouvelle France veut être unie. Si elle veut faire face aux grands défis du présent, elle doit pouvoir compter sur la force de l’entraide. Ainsi, il est urgent d’en finir avec la société des privilèges, les grandes disparités de richesses et d’éradiquer l’abandon social. Chacun doit pouvoir vivre selon ses besoins, et contribuer selon ses moyens. Le racisme et le sexisme, des poisons qui introduisent des hiérarchies entre humains, sont ses ennemis jurés. La nouvelle France veut être libre. Si elle veut poursuivre ses propres objectifs, elle doit sortir son économie des griffes de la finance. Elle doit mettre la production au service de l’humain et de ses besoins, et en finir avec le mal-être au travail.