Abolir les privilèges et la corruption
D’après l’Agence française anticorruption, plus de 40 % des communes sont confrontées à la corruption. Il faut séparer les mairies du monde de l’argent. Le mandat d’élu·e ne doit pas être une carrière pour s’enrichir mais un service au peuple.
Précisions méthodologiques :
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- La boîte à outils programmatique insoumise pour les municipales n’a pas vocation à remplacer le programme de chaque liste soutenue par la France insoumise dans les communes.
- Les insoumis·es ont adopté à l’occasion de leur Assemblée représentative de décembre 2024, 9 garanties programmatiques qui constituent les points de programme qui doivent absolument être présents dans un programme municipal pour qu’il soit soutenu par la France insoumise.
- La présente boîte à outils a vocation à lister, thème par thème, les mesures qui peuvent constituer un programme de rupture complet et couvrant tous les domaines de l’action publique municipale. Elle est à la disposition des insoumis·es pour les aider et les guider dans le travail programmatique local, qu’elle ne remplace pas.
- Dans le but d’aider à constituer des programmes « prêt à gouverner », chaque mesure (407 en tout) est accompagnée de précisions sur le type de commune qu’elle concerne (petites communes / moyennes communes / grandes communes / toutes communes), sur le partage des compétences entre niveau communal et intercommunal, sur le coût desmesures
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Bien sûr, toutes ces qualifications sont des estimations.
- Les insoumis·es comptent déjà dans leurs rangs des élu·es locaux. Là où ils sont, ils tâchent de mettre en place des politiques de rupture. Quelques exemples de ce que ces élu·es font sont disséminés dans la boîte à outils.
- Un programme municipal se déploie sur un mandat de 6 ans. Certaines ruptures proposées par les insoumis·es mettront plusieurs années à être mise en œuvre, même si tout commencera à l’être dès le premier jour. Mais d’autres peuvent en quelques mois produire des effets notables sur la vie des gens. C’est le sens des mesures regroupées sous la catégorie « Ce qui peut changer dès la première année du mandat » en début de chaque partie. Ces regroupements ne sont pas exhaustifs, ils visent plutôt à montrer très concrètement comment l’étape communaliste de la révolution citoyenne peut faire entrer le pays dans une nouvelle ère politique.
- Exiger des élu·es qu’ils publient tous leurs rendez-vous avec les représentant·es d’intérêts privés ; refuser cadeaux, gratifications, avantages en nature de toute sorte venant d’entreprisesToutes communes
- Instaurer un plafond aux indemnités de maire et de président·e d’EPCI : pas plus de trois fois le salaire de l’agent le moins payé à temps pleinToutes communes
- Signer la Charte AnticorToutes communes
- Supprimer les jetons de présence des Conseils d’administration des satellites ou en baissant les indemnités liées à la présidence de ces mêmes satellites (SEM, SPL, syndicats mixtes, etc.)Toutes communes
- Supprimer le recours aux voitures avec chauffeurs et aux voitures de fonction attribuées (remplacées par un parc commun pour la mairie) et instaurer la sobriété dans l’octroi d’avantages matériels aux élu·es (véhicules de fonction, etc.)Toutes communes
- Encadrer l’usage des frais de réception pris en charge par les finances municipales notamment pour empêcher qu’ils soient utilisés pour des événements uniquement destinés à la majorité ou pour un événement privéToutes communes
- Rendre publique la déclaration de patrimoine du maireToutes communes